Surnommée la « Riviera Turque », Antalya est une ville millénaire qui a su se réinventer pour attirer les touristes en quête d’évasion. Voici les 5 sites incontournables à visiter si vous décidez d’y aller en voyage.
La vieille ville d’Antalya
Le vieux quartier Kaleici porte la trace des époques romaine, byzantine, seldjoukide et ottomane. Construit en surplomb du port de plaisance, il offre un labyrinthe de ruelles au charme typique, idéal pour les curieux ou les amoureux en quête d’un peu de tranquillité pendant leur lune de miel.
On y trouve notamment de vieilles maisons ottomanes, la mosquée tronquée (« Kesik Minare »), et une tour datant de l’époque romaine. Les nombreuses galeries d’art, cafés et restaurants complètent l’image d’une ville qui a traversé le temps.
En descendant vers la mer, on arrive sur la marina, l’endroit le plus animé de la ville. Si certains n’hésitent pas à la brocarder comme étant exclusivement à destination des touristes (c’est de là que partent les bateaux pour les chutes de Düden), on y trouve de nombreux bars et restaurants qui permettent de se délasser tout en admirant la mer.
Antalya Museum
C’est l’un des plus grands musées du pays. Il couvre l’histoire de la région, depuis le Néolithique jusqu’à la période ottomane, en passant bien sûr par l’Antiquité.
Au gré des 13 salles, le visteur découvre plus de 5 000 œuvres différentes : pièces issues de l’archéologie, statues, sarcophages, reliques religieuses, mosaïques ou documents de l’époque ottomane.
Parmi les pièces à ne pas manquer se trouvent le sarcophage illustrant les 12 travaux d’Hercule, les statues de Trajan, d’Hadrien et surtout d’Alexandre le Grand.
Le musée se situe dans le district de Konyaaltı.
Porte d’Hadrien
La porte d’Hadrien est un arc de triomphe à l’effigie de l’empereur du même nom, qui a régné entre 117 et 138. En turc, elle porte le nom de Üçkapılar (« Trois Portes »).
Constituée de trois arches, c’est l’une des portes les plus belles et surtout les mieux conservées de la région.
Elle est flanquée de deux tours : la tour Julia Sancta au sud (du nom d’une riche dame qui a financé la construction de l’arche) et une tour composite au nord, dont la base remonte à l’époque antique et la partie supérieure à l’époque seldjoukide, au milieu du XIe siècle.
Selon la légende, la reine de Saba aurait traversé cette porte alors qu’elle allait rendre visite au roi Salomon.
Les chutes de Düden
Les chutes de Düden se trouvent à dix kilomètres au nord du centre-ville. Elles se composent de deux cascades alimentées par le fleuve du même nom qui se jettent dans la mer depuis une hauteur de 40 mètres.
Il est possible de les admirer depuis le parc qui les entoure, ou bien depuis la plateforme d’observation située non loin de là, près de laquelle se trouvent quelques restaurants et cafés.
Les chutes offrent un spectacle grandiose à tous ceux qui souhaitent échapper au tumulte de la ville. Et pour cause : la Turquie est une destination de tourisme très prisée. Chaque année, plus de 18 millions de personnes prennent des vols vers la Turquie en direction d’Antalya.
Si la plupart se massent aux alentours du centre-ville et des plages, peu osent s’aventurer à l’intérieur des terres, qui pourtant recèlent de merveilles comme le site de Pergé notamment.
Le canyon de Köprülü
Situé au sein du parc national de la région d’Antalya, le canyon de Köprülü est une curiosité naturelle qui charmera les amoureux de la nature et de sports extrêmes : on peut notamment y faire du rafting, de la descente en rappel ou de la tyrolienne.
Dans le fond du canyon, coule le fleuve Köprüçay. Il prend sa source dans les montagnes Taurus et rejoint la mer à l’issue d’un parcours de 183 km.
Parmi les points d’intérêt à ne pas manquer : le pont Oluk (ou Eurymedon) qui date de l’époque romaine et enjambe la rivière à plus de 27 mètres de hauteur.
Station balnéaire et ville d’histoire, Antalya porte la marque des différentes époques qu’elle a traversées. C’est une ville enracinée dans un cadre naturel d’exception, qui offre l’effervescence de la vie moderne et une richesse architecturale incroyable.
Karina Perez, 31 ans, est une véritable étoile montante dans l’univers de la rédaction. Née sous le soleil vibrant d’Amérique Latine, elle allie la chaleur de ses racines à une curiosité insatiable pour les cultures du monde entier. Des nuances cachées de l’art moderne aux délices insoupçonnés de la gastronomie internationale, Karina capture l’essence de chaque sujet avec un enthousiasme contagieux. Pour elle, « chaque article est une fenêtre ouverte sur un monde à découvrir »