Alors que l’ombre d’un troisième confinement plane sur la France, les victimes collatérales se comptent par milliers. Les commerces jugés non essentiels, les salles de cinéma, les pistes de ski, etc. sont fermés. À cette liste s’ajoutent les universités. Face à la précarité de la situation des étudiants, le jeudi 21 janvier, le gouvernement de Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures, dont la création, le 1er février, d’un « chèque-psy » pour aider les étudiants à consulter un psychologue et recevoir des soins.
Covid-19 : après le corps, l’esprit
La Covid-19 n’affecte pas que le corps, elle atteint également l’esprit. Malheureusement, ce ne sont pas que les personnes fragiles qui sont concernées. Les étudiants aussi le sont. Et chez eux, les facteurs de détresse psychique abondent : confinement, suppression des cours en présentiel depuis des mois, perte de relations sociales, activités sportives limitées, etc.
Les conséquences sont désastreuses. D’après un rapport de la Fondation Ramsay Santé sorti en novembre 2020, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a aggravé la santé mentale des jeunes de 15 à 25 ans. Même constat du côté du Figaro qui, à l’issue d’une enquête réalisée en décembre 2020, révèle que 7 étudiants sur 10 sont inquiets pour leur santé mentale. Enfin, selon l’Observatoire national de la vie étudiante, un étudiant sur 3 présente des signes de détresse psychologique.
Le « chèque-psy » annoncé
« Lorsqu’un mal-être s’installe, il ne doit y avoir aucun tabou à tirer la sonnette d’alarme », a twitté Emmanuel Macron, le 15 janvier 2021. Il a aussi annoncé la création d’un « chèque-psy » pour les étudiants. Ces derniers pourront « consulter sans avoir à avancer de frais ».
https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1352284230303297537?s=20
Grâce à cette mesure, le gouvernement entend apporter son soutien moral aux étudiants. Ceux qui le désirent pourront obtenir des chèques psy et consulter un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre en ville, sans avancer de frais. Ce "chèque-psy" permet de couvrir trois consultations pour un montant de 96 €. L’Élysée a par la suite précisé que cette mesure s’appliquerait à compter du 1er février à « tous les étudiants qui le souhaitent » sans distinction de leur année d’étude.
Autres mesures et initiatives concrètes
En dehors du « chèque-psy », le gouvernement a pris d’autres mesures pour les étudiants :
- La possibilité d’accéder dans les restaurants universitaires à deux repas par jour pour le prix d’un euro le repas ;
- La possibilité de suivre des cours en présentiel, un jour de la semaine à l’université, dans le strict respect des gestes barrières.
À l’échelle nationale ou locale, d’autres initiatives sont prises pour aider les étudiants à mieux supporter les effets de la pandémie de la Covid-19. Par exemple, la fondation FondaMental, avec la collaboration de la Région, a mis en place la plateforme Ecoute Etudiants Ile-de-France. Elle est libre d’accès et gratuite. De façon anonyme, les étudiants qui le souhaitent peuvent y accéder à partir de leur smartphone ou de leur ordinateur pour une téléconsultation. À cet effet, 150 psychologues sont formés et disponibles pour répondre aux détresses immédiates. Par ailleurs, la plateforme propose des exercices pratiques à faire chez soi : relaxation, méditation, gestion des émotions, etc.
Farid Madena, 40 ans, combine une sagesse trempée par les années et une éternelle jeunesse d’esprit. Originaire du Maghreb mais avec un penchant pour la découverte mondiale, il dévoile des histoires et des analyses aussi variées que fascinantes. Farid aborde chaque sujet avec une passion et une précision inégalées. Son mantra ? « Chaque jour offre une leçon, chaque histoire une aventure. »